Présentation

Depuis la création de l’association par Coluche en 1985, des dizaines de milliers de bénévoles des Restos du Cœur luttent contre la pauvreté et l’exclusion sous toutes ses formes.


Les Restos aujourd’hui

En 2023-2024, ce sont 163 millions de repas qui ont été servis. 1,3 million de personnes ont également été accueillies, c’est-à-dire autant que l’année précédente, durant laquelle
nous avions connu une hausse massive, et historique, de la fréquentation de nos lieux d’accueil.
L’aide alimentaire permet d’apporter une aide d’urgence mais représente surtout le point de contact privilégié pour favoriser l’inclusion sociale des plus démunis et les sortir de la pauvreté.

En France, 9 millions de personnes sont en situation de privation matérielle et sociale, un niveau jamais atteint depuis la création de cet indicateur.

Source : INSEE 2022.

Distribution de rue – Nantes – © Eric PATIN

Le lien de confiance tissé par les bénévoles et leur engagement pour venir en aide aux personnes accueillies permettent d’identifier leurs besoins et de proposer des solutions pour y répondre : ateliers et jardins d’insertion, accès au logement et hébergements d’urgence, maraudes, camions et points repas chauds, Restos bébés du Cœur, départs en vacances, accès à la culture et aux loisirs, ateliers d’accompagnement scolaire et de lutte contre l’illettrisme, actions d’inclusion numérique, conseils budgétaires, accès à la justice et aux droits, soutien à la recherche d’emploi (SRE) et microcrédit personnel, etc.

Découvrez nos actions

Sous l’impulsion de l’association nationale, les 112 associations départementales coordonnent sur le terrain les actions d’aide à la personne pour accompagner toutes celles et ceux qui en ont besoin et fournissent une aide alimentaire et un accompagnement dans les 2 348 lieux d’accueil de l’association.

Provenance des ressources

Les ressources des Restos sont diversifiées. Elles reposent essentiellement sur un triptyque : la générosité du public (79,1% du total), les subventions (15,3%). À cela s’ajoutent les mécénats ou partenariats d’entreprises et les autres fonds privés, les produits financiers, exceptionnels et les produits divers.

Frais généraux réduits

Les Restos du Cœur sont très soucieux d’utiliser au mieux ces fonds publics et privés : les frais généraux* sont réduits (5,4% en 2022-2023) et les dépenses superflues éliminées.

*Frais généraux : frais de recherche de fonds, frais de fonctionnement et de communication.

Périmètre d’action

L’activité de l’association ne s’exerce que sur le territoire français métropolitain. Il n’existe aucune association agréée en dehors de l’Hexagone, car cela nécessiterait des structures de gestion beaucoup plus lourdes et donc plus onéreuses. Et, parce que les législations et les règles fiscales sont différentes, aucune association basée ou opérant à l’étranger ne relève de l’association française.

L’action conduite par les Restos du Cœur, association nationale et associations départementales, associations de droit français, est limitée à un territoire national.

Cette action répond à des critères et des gestions spécifiques prédéfinis et contrôlés selon des normes qui ont fait l’objet d’une approbation sans réserve par les autorités de tutelle et, notamment, par la Cour des Comptes et le Conseil d’Etat.

Certaines associations françaises et/ou étrangères, notamment en Belgique, se revendiquent directement et/ou indirectement d’une filiation avec les Restos notamment en utilisant, dans leur dénomination et/ou leur communication, la marque « Restos du Cœur ».

Notre association tient à préciser que l’attitude de ces associations crée, volontairement ou non, une confusion dans l’esprit du public.

Notre association se doit de préciser qu’il n’existe aucune filiation avec ces autres associations dont, par ailleurs, le mode de fonctionnement, diffère de l’action conduite par les Restos.

S’agissant plus particulièrement de l’association de droit belge, elle répond, dans son mode de fonctionnement, à des critères qui sont très sensiblement différents des nôtres.

Sans que ces exemples soient exhaustifs, la charte de cette association belge n’interdit pas à ses administrateurs d’exercer des mandats politiques, ce qui n’est pas le cas en France.

On constate également que les repas chauds servis en Belgique sont payants, dans la mesure du possible, alors que la gratuité est un élément fondateur de l’aide alimentaire telle qu’elle est pratiquée par notre association en France.

On pourrait d’ailleurs citer d’autres exemples, notamment quant au mode de fonctionnement de cette association qui a recours, de manière significative, à du personnel salarié alors même que les Restos font principalement appel au bénévolat…

Dans ces conditions, notre association tient, à nouveau, à préciser qu’il n’existe aucun lien de filiation avec ces associations tierces et se doit de souligner qu’aucun amalgame ou confusion ne saurait être accepté.